Bonjour à toi lecteur,
Etant donné que nous avons perdu beaucoup d’argent, et en attendant le jugement du tribunal, nous ne sommes plus en mesure de payer de la main d’oeuvre, et devont faire par nous-même.
Nous changeons d’optique pour les matériaux de la maison et quitte à avoir des combles non aménageables, autant avoir un toit plat.Cela suppose évidemment de déposer un nouveau permis modificatif. Nous ne sommes pas inquiets, il y a une extension toit plat existante dans le village.
Le sous-sol sera donc en parpaings à bancher avec des fers dia.8 mm tous les 20 cms (horizontalement et verticalement); c’est plus onéreux, mais une fois que la première ligne est bien de niveau montée sur mortier hydrofuge, c’est beaucoup plus rapide à construire, et il n’y a pas de raidisseur verticaux à prévoir comme pour les parpaings classiques. On parle tout de même de 20 palettes. Nous allons investir dans un niveau laser rotatif avec mire. Le sous-sol intégrera un petit local isolé pour pouvoir y loger la pac avec son ballon ECS intégré et la vmc double flux; il y aura une ouverture plancher de 1/2 m² (derrière le wc à coté des chambres) pour passer 2 grosses gaines vmc qui monteront ensuite dans le vide technique sous le plafond du rdc, ainsi que les tuyaux d’EF et EC de la pac. Cet emplacement n’est pas au hasard, c’est presque au milieu de la surface du rdc; nous réfléchissons encore à la position du tableau élec, l’idéal étant aussi au milieu de cette surface.
Pour le rdc, il était à l’origine en monomur ép.30 cms avec isolant extérieur et enduit, ce qui permet de supprimer tous les ponts thermiques. Nous allons utiliser des blocs coffrants polystyrene, le montage est cette fois plus long qu’en brique à cause des fers et l’étayage vertical à mettre en place, mais thermiquement on dépasse largement la préco résistance thermique de la RT 2012.Ce sont des blocs EUROBLOCK épaisseur 12 cms extéreur et 7 cms intérieur, prix compétitif, Mr Kuchler le commercial disponible et convivial, ce qui est un plus à mon sens.
En terme de tarif, au global mur avec enduit, ce n’est pas plus onéreux qu’une brique avec ITE et enduit, dixit les devis.
Pour la toiture, poutre en I, plus stables dimensionnellement dans le temps qu’une charpente ou fermette en sapin classique, manuportables, et 4 poutres pleines porteuses LVL (ça ressemble à du lamellé-collé) type sté Stéico soutenues par 2 poteaux bois, posés au RDC sur les murs de refend du sous-sol.
Nous avons sommes arrachés les cheveux sur la position des 4 poutres porteuses, pour ne pas tomber au dessus d’une baie ou fenêtre, avoir une longueur de portée minimum, et limiter le nombre de poutres en I.
Au final avec des infos du BE structure bois, voici ce que ça donne (tout n’est pas dessiné) avec un débord de toit de 1 m coté sud :
Nous aurons un frein vapeur agrafé et soutenus par des tasseaux sur ces poutres, ensuite 40 cms de ouate de cellulose entre les poutres, osb classe 4 ép.18 mm, et enfin membrane EPDM collée pour l’étanchéité. Le BE préconise une pente de 3%.
Voilà pour les grandes lignes.
Le sous-sol avec sa fosse auto.
Le RDC.
L’escalier menant au sous-sol 1/4 tournant.
Mais les gelées sont là, et nous sommes coincés pour le moment; je vais essayer tout de même, si la terre n’est pas gelée, de creuser la fondation du mur de refend sous-sol.
